Pour un avenir sans violence...
L’Alliance est née du besoin des maisons d’aide et d’hébergement de la Gaspésie d’unir leurs forces et de créer la synergie nécessaire aux nombreuses luttes à mener, tant financières que politiques, de même que la promotion d’une meilleure compréhension populaire de la violence conjugale masculine.
Le 3 juin 1999, cette entité est incorporée en vertu de la Partie III de la Loi sur les compagnies. Le 18 mai 2000 a lieu son assemblée générale de fondation. Dès lors, les rencontres de travail s’amorcent!
Éduquer le public et les intervenant-e-s du milieu en ce qui a trait aux besoins, problèmes et réalités des femmes violentées dans un contexte conjugal et de leurs enfants en donnant des ateliers de formation, des conférences, en organisant des réunions, etc.
Améliorer la qualité des services et du traitement offerts à ces femmes et à ces enfants et viser l’amélioration de leurs conditions par la concertation, le partage de compétences et d’outils d’intervention, la formation et l’information.
Pour toutes ses publications, L’Alliance choisit d’exclure la formule traditionnelle voulant que le générique masculin sous-entende aussi le féminin puisqu’il s’agit d’une mesure totalement discriminatoire. Ainsi, nous optons pour l’utilisation des deux genres, féminin et masculin à égalité, lorsque la communication fait référence aussi bien aux femmes qu’aux hommes ou celle d’un terme épicène (dont la forme ne varie pas avec le genre). Nous prenons également la liberté de féminiser certains termes qui, à ce jour, ne le sont pas (ex. : individu-e-s) dans l’espoir que cet avant-gardisme contamine les linguistes de ce monde.
L’utilisation de l’expression « violence conjugale » ne précise pas qui de l’homme ou de la femme exerce ou subit cette violence. C’est pourquoi L’Alliance a choisi d’ajouter à l’appellation usuelle l’adjectif masculine et utilise officiellement violence conjugale masculine. D’autres observations, questionnements et analyses ont conduit à des choix futuristes dont le coffret Cogito regorge.
Le Centre Louise-Amélie dispose de 14 places à l’hébergement et dessert toute la MRC de La Haute-Gaspésie.
La Maison d’aide et d’hébergement L’Émergence dispose de 9 places et dessert les MRC Avignon et Bonaventure.
La Maison Blanche-Morin dispose de 7 places et dessert la MRC Rocher-Percé.